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Une enfance années 50-60
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20 mai 2011

Boulangerie

Si la crèmerie m’effrayait, j’aimais par-dessus tout la boulangerie. Nous fréquentions en réalité deux boulangeries différentes. L’une était un grand magasin rutilant de la rue Auguste Mounier, rue principale de l’ancien village d’Antony. A côté des baguettes bien dorées, étaient exposés les viennoiseries et les gâteaux qui faisaient les délices de mes quatre heures :  pains au lait rebondis, qu’on accompagnait d’une barrette de chocolat  très fin et fondant, brioches au chapeau rond,  tartelettes à la confiture, « jésuites » aériens poudrés de blanc, palmiers vernis de sucre fondu…

L’autre boulangerie était sur l’avenue du Général Leclerc, que mes parents appelaient toujours la « route d’Orléans ». Elle était plus modeste, mais recelait à mes yeux un atout particulier : on y vendait des « aspire-frais », composés d’un sachet de papier enfermant une poudre acidulée qu’on aspirait au moyen d’un bâtonnet creux en réglisse. Selon le mot qu’on y trouvait inscrit, l’aspire-frais était gagnant ou perdant. J’avais l’art de choisir toujours un gagnant, ce qui donnait droit à un nouvel aspire-frais gratuit. Celui-là pouvait encore être gagnant, au grand dépit de la boulangère, qui décidait que deux gagnants étaient un maximum et que pour aujourd’hui on en resterait là.

 

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Commentaires
I
Ah les aspire-frais ! Des souvenirs d'un autre temps ! Bonne journée à vous !
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B
Ha! L'avenue d'Orléans... moi, je la suivais à Paris, dans le 14è où je vivais. Et j'ai connu et adoré les aspire-frais! Et autre coïncidence, ma mémé vivais à Antony.
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